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Documenter la Crise

En collaboration avec des partenaires locaux, la GIJTR travaille dans les camps de réfugiés de la communauté Rohingya au Bangladesh pour renforcer la capacité des activistes locaux à documenter et à archiver les preuves des violations des droits de l’homme commises dans l’État de Rakhine. La GIJTR soutient également la société civile rohingya et bangladaise dans les processus de justice transitionnelle et les initiatives de commémoration pour aider les survivants à guérir et à façonner leur avenir.

Aperçu du projet

Contexte

Selon l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), plus de 740 000 membres de la communauté rohingya ont été réinstallés au Bangladesh depuis août 2017, fuyant la persécution dans l’État de Rakhine, au Myanmar. Avant cela, les Rohingyas avaient déjà été soumis à des décennies de lois discriminatoires, d’isolement croissant, de menaces et de maltraitance qui ont entraîné des vagues de déplacement. Les réfugiés font maintenant état de massacres, de disparitions forcées, de viols, de tortures et d’autres violations commises par les Tatmadaws, qui sont à l’origine du plus récent exode massif – la plus importante migration humaine forcée de l’histoire récente. Les camps du Bangladesh, déjà soumis à des conditions difficiles, abritent aujourd’hui 1 000 000 de Rohingyas, une minorité ethnique musulmane qui possède sa propre langue et sa propre culture. Selon le HCR, la majorité de ces réfugiés sont des femmes et des enfants, dont plus de 40 % ont moins de 12 ans.

Détails du projet

Le projet de la GIJTR au Bangladesh se concentre sur le renforcement des capacités des survivants et des acteurs de la société civile locale à s’engager et à plaider en faveur de la responsabilité et d’autres formes de justice transitionnelle par le biais d’un programme holistique et multidisciplinaire. Le projet vise à renforcer la capacité de la société civile rohingya à reconnaître et à documenter les violations flagrantes des droits de l’homme résultant de la violence dans l’État de Rakhine de manière crédible, professionnelle et standardisée. En parallèle, le projet vise au renforcement de la participation des survivants et des dirigeants rohingyas aux initiatives visant à garantir la responsabilité, la vérité et la justice. Il jette également les fondements d’une base de données génétiques complète et à grande échelle sur les Rohingyas disparus ou présumés morts, qui permettra aux familles d’obtenir réparation. Enfin, en intégrant une formation à la santé mentale et au soutien psychosocial, le projet renforce la résilience du peuple Rohingya afin qu’il soit en mesure d’aborder durablement les questions plus larges de la réconciliation, de la guérison et de la non-récurrence pendant son séjour dans les camps et lors de son éventuel rapatriement.

Contexte

Selon l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), plus de 740 000 membres de la communauté rohingya ont été réinstallés au Bangladesh depuis août 2017, fuyant la persécution dans l’État de Rakhine, au Myanmar. Avant cela, les Rohingyas avaient déjà été soumis à des décennies de lois discriminatoires, d’isolement croissant, de menaces et de maltraitance qui ont entraîné des vagues de déplacement. Les réfugiés font maintenant état de massacres, de disparitions forcées, de viols, de tortures et d’autres violations commises par les Tatmadaws, qui sont à l’origine du plus récent exode massif – la plus importante migration humaine forcée de l’histoire récente. Les camps du Bangladesh, déjà soumis à des conditions difficiles, abritent aujourd’hui 1 000 000 de Rohingyas, une minorité ethnique musulmane qui possède sa propre langue et sa propre culture. Selon le HCR, la majorité de ces réfugiés sont des femmes et des enfants, dont plus de 40 % ont moins de 12 ans.

Détails du projet

Le projet de la GIJTR au Bangladesh se concentre sur le renforcement des capacités des survivants et des acteurs de la société civile locale à s’engager et à plaider en faveur de la responsabilité et d’autres formes de justice transitionnelle par le biais d’un programme holistique et multidisciplinaire. Le projet vise à renforcer la capacité de la société civile rohingya à reconnaître et à documenter les violations flagrantes des droits de l’homme résultant de la violence dans l’État de Rakhine de manière crédible, professionnelle et standardisée. En parallèle, le projet vise au renforcement de la participation des survivants et des dirigeants rohingyas aux initiatives visant à garantir la responsabilité, la vérité et la justice. Il jette également les fondements d’une base de données génétiques complète et à grande échelle sur les Rohingyas disparus ou présumés morts, qui permettra aux familles d’obtenir réparation. Enfin, en intégrant une formation à la santé mentale et au soutien psychosocial, le projet renforce la résilience du peuple Rohingya afin qu’il soit en mesure d’aborder durablement les questions plus larges de la réconciliation, de la guérison et de la non-récurrence pendant son séjour dans les camps et lors de son éventuel rapatriement.

Objectifs du projet

Renforcer la capacité des documentateurs rohingyas à préserver l'histoire des survivants

Créer un groupe de documentateurs rohingyas formés, capables de collecter de manière crédible et professionnelle des informations sur les violations des droits de l’homme d’une manière qui ne porte pas préjudice et qui respecte la dignité des victimes, des survivants et des témoins et qui puisse contribuer au mieux aux futurs mécanismes de justice transitionnelle.

Permettre à la société civile de promouvoir la responsabilité et la réconciliation

Faire participer les survivants de la communauté Rohingya et les acteurs de la société civile bangladaise à des processus qui favorisent la responsabilité, la réconciliation et la guérison. Cela peut inclure la documentation des violations des droits de l’homme, la collecte d’histoires orales, la défense locale de la paix et de la justice, la coordination avec les initiatives régionales et internationales et les projets de mémoire qui favorisent la participation civique.

Créer une base de données génétiques pour les personnes disparues

Lancer la création d’une base de données génétiques pilote et d’autres mesures de soutien pour les proches des Rohingyas disparus, dans la perspective d’initiatives à plus long terme visant à prévenir de futures disparitions.

Promouvoir les droits de l'homme et les campagnes de sensibilisation

Renforcer les initiatives internationales et régionales de promotion des droits de l’homme pour les Rohingyas.

Empowering Local Communities

When international actors lead or guide transitional justice processes, they will eventually depart, leaving local communities responsible for implementation of their recommendations. If broad swaths of community members, including victims and survivors, women, elders, youth and other marginalized groups, are not part of developing those recommendations, they are neither well-positioned to nor deeply invested in moving them forward. And yet their ownership is essential to successful processes.

Elizabeth Silkes

Executive Director of the International Coalition of Sites of Conscience

Documenting Rohingya Stories

Since 2022, GIJTR is working with Historias en KM (HEK), a documentary production company in Colombia, to find innovative ways to document the stories of Rohingya refugees living in the camps of Cox's Bazar. As part of this partnership, representatives from HEK and GIJTR traveled to the camps in March 2023, where they worked alongside community members and local Bangladeshi artists to understand the needs related to documentation for Rohingya refugees and community members. By the end of this visit, and after some introductory sessions on documentation and production, Rohingya and Bangladeshi members launched AUNTORCHOKKHU Productions, a team currently working on short documentary films that capture people's lives in the camps.

According to the UN Refugee Agency, nearly a million Rohingya refugees have fled violence in Myanmar to refugee camps in Bangladesh since the early 1990s.
Most refugees are women and children, with 40 percent of those living in the camps under 12 years old. Here, GIJTR Program Director, Dario Colmenares Millán, listens to the stories of just some of them during an August 2019 trip to Cox's Bazar.
During the same trip, members of the GIJTR gather with members of the Rohingya community to hear their concerns and hopes for the future.
A banner hangs in one camp detailing refugees' demands for repatriation.
The GIJTR is working to identify local artists in the camps who can help design and lead memorialization projects for survivors.
GIJTR partners are working closely with women in the Rohingya community to ensure their experiences and perspectives are incorporated into justice and accountability efforts. For more on GIJTR's work with women in the camps, see below.

For the Record: Rohingya Women Tell Their Stories

Given that women and girls are disproportionately affected by conflict, and that in recent months there has been a spike in domestic violence reported in Rohingya camps in Bangladesh, the GIJTR is working to ensure that women’s voices are not lost in truth and justice initiatives.